Différence entre virulence et pathogénicité

Aux yeux des micro-organismes ou de tout autre organisme biologique, le corps humain est un grand écosystème qui comprend une variété de facteurs environnementaux sur lesquels ils peuvent prospérer et qui semblent être faits sur mesure pour répondre à leurs besoins. Cet écosystème est tout ce dont il a besoin pour grandir et évoluer. L’évolution de l’espèce humaine s’est accompagnée de celle des agents pathogènes. Au fil du temps, ils ont acquis ou perdu des caractéristiques génétiques qui leur permettent de s’adapter à n’importe quel environnement ou, plus important encore, de déjouer les mesures d’évasion du système immunitaire. Cela peut avoir de graves conséquences sur le corps humain. Dans certains cas, les agents pathogènes acquièrent des facteurs de virulence améliorés qui leur permettent de provoquer des maladies plus efficacement. La pathogénicité est la capacité des agents pathogènes à infecter leur hôte.

Qu’est-ce que la virulence ?

La gravité d’un agent pathogène dépend entièrement de sa capacité à survivre, à se reproduire et à infecter un nouvel hôte. Parfois, l’hôte construit de nouvelles défenses pour contrecarrer l’attaque de l’agent pathogène, mais ce dernier est si fort qu’il crée une stratégie plus efficace pour pénétrer à travers les défenses de l’hôte. Les agents pathogènes adaptés à l’évolution peuvent survivre, se répliquer et se propager efficacement au sein de l’hôte et ils ont la capacité de transmettre leurs gènes à la génération suivante. Cette capacité accrue d’un agent pathogène à déjouer les systèmes de défense d’un hôte est appelée virulence. La virulence est donc la capacité d’un micro-organisme ou d’un agent pathogène à infecter un hôte. En d’autres termes, la virulence désigne la capacité d’un agent pathogène à provoquer une infection. Par exemple, lorsque nous disons qu’Ebola est très virulent, cela signifie qu’il est très contagieux et très difficile à contenir, en particulier dans les environnements urbains. En fait, il est considéré comme l’un des agents pathogènes les plus virulents, capable de se transmettre même après la mort de l’hôte.

Qu’est-ce que la pathogénicité ?

Le pouvoir pathogène est défini comme la capacité d’un agent biologique ou d’un pathogène à provoquer une infection chez son hôte au cours de l’interaction hôte-pathogène, que ce soit intentionnellement ou accidentellement. Alors que la virulence fait référence au degré de sévérité des agents pathogènes à infecter leur hôte, la pathogénicité est définie comme la capacité de l’agent pathogène à infecter son hôte. Elle est quelque peu liée à la virulence, mais se distingue plutôt comme un terme qualitatif. Ces infections peuvent être classées comme locales, focales ou systémiques, en fonction de l’étendue de la propagation de l’agent pathogène dans le corps d’un individu sain. La virulence fait référence à la capacité de l’agent pathogène à provoquer une maladie. Certains agents pathogènes peuvent développer des facteurs de virulence améliorés qui leur permettent de provoquer plus efficacement des maladies. En termes simples, la qualité d’un micro-organisme à infliger des dommages à son hôte peut être qualifiée de pathogénicité. La nature qualitative de la pathogénicité n’a donc de sens que dans le contexte des interactions hôte-pathogène.

Différence entre virulence et pathogénicité

Définition de la virulence

– Les deux termes sont souvent utilisés de manière interchangeable dans le contexte de la nocivité microbienne et des interactions entre l’hôte et le monde microbien. La pathogénicité fait référence à la capacité d’un agent biologique ou d’un pathogène à provoquer une infection chez son hôte au cours des interactions hôte-pathogène. En d’autres termes, la pathogénicité détermine si un agent pathogène est suffisamment capable d’infliger des dommages à son hôte. La virulence, quant à elle, est le degré de pathologie causé par l’agent pathogène, c’est-à-dire la capacité d’un agent pathogène à provoquer une infection et à déjouer les défenses de l’hôte.

Nature

– La virulence est définie comme la capacité relative d’un agent pathogène à infecter son hôte. La virulence est donc de nature quantitative et les facteurs quantitatifs de la virulence peuvent contrôler l’ampleur et la gravité d’une maladie. La pathogénicité, en revanche, est un terme qualitatif et est absolue pour un agent pathogène spécifique et son hôte. Les facteurs qualitatifs, au contraire, peuvent être à l’origine de la maladie. Mais la mesure quantitative de la virulence et la nature qualitative de la pathogénicité n’ont de sens que dans le contexte des interactions hôte-pathogène.

Mesure

– La pathogénicité dépend de la relation hôte-pathogène qui, à son tour, dépend de la virulence du pathogène et du degré relatif de la capacité de l’hôte à construire des défenses contre le pathogène. La pathogénicité est mesurée par les facteurs de virulence qui renforcent la capacité des micro-organismes à échapper aux défenses de leur hôte. Les agents pathogènes très virulents sont plus susceptibles d’échapper aux défenses de l’hôte et de l’infecter. La virulence a été mesurée de nombreuses façons, mais la plus courante est la capacité de l’agent pathogène à provoquer la mort de l’hôte infecté. Une mesure simple de la virulence est la mesure de la dose létale nécessaire pour tuer la moitié des hôtes infectés, communément appelée DL50.

Résumé de la virulence et de la pathogénicité

La capacité de l’agent pathogène à échapper aux défenses du système immunitaire et à infecter l’hôte est un facteur important associé au développement de l’infection. Les mécanismes cibles de la virulence et de la pathogénicité sont logiques car ils ont le potentiel de rendre les agents pathogènes sensibles aux systèmes de défense de l’hôte sans les tuer. La pathogénicité est la capacité d’un agent pathogène à provoquer une infection chez son hôte, tandis que la virulence est la capacité relative d’un agent pathogène à infecter son hôte. Les facteurs quantitatifs de la virulence peuvent contrôler le degré de gravité d’une maladie, et les facteurs qualitatifs de la pathogénicité peuvent être responsables de l’apparition de la maladie.