Différence entre tête de mât et gréement fractionné

Le gréement le plus utilisé dans le monde est probablement le gréement bermudien, qui peut être divisé en deux groupes principaux : le gréement en tête de mât et le gréement fractionné. Le gréement est tout simplement le système de transmission dont le rôle est de transmettre à la coque la puissance captée par les voiles. C’est tout simplement le moteur de votre bateau, qui comprend le mât, les barres de flèche, les haubans et les accessoires de pont et de mât.

Qu’est-ce qu’un gréement de tête de mât ?

Le gréement en tête de mât est plus courant sur les voiliers de croisière et est considéré comme une façon plus traditionnelle de gréer un bateau. Le gréement en tête de mât d’un voilier comprend l’étai, le pataras et les galhaubans, tous attachés au sommet du mât (la tête de mât). Cela permet aux voiles d’avant d’atteindre la même hauteur verticale que la grand-voile. Le gréement en tête de mât possède des voiles d’avant plus grandes et plus nombreuses, et une grand-voile relativement plus petite par rapport aux gréements fractionnés. Le gréement en tête de mât est très rigide et l’adaptation aux conditions météorologiques dominantes ne peut se faire que par le choix des voiles. Il est stable et relativement facile à régler. L’un des avantages du gréement en tête de mât est que le foc est plus grand. Les gréements en tête de mât sont simples et très fiables.

Qu’est-ce qu’un gréement fractionné ?

Un gréement fractionné a généralement une grand-voile plus grande et une voile d’avant plus petite qu’un gréement en tête de mât. Cela permet au mât de se plier plus facilement, ce qui rend les voiles d’avant plus maniables. Comme elles sont plus petites, elles peuvent être réduites plus tard et s’affaleront mieux en cas de coup de vent. Elles nécessitent des winchs plus petits ; les charges sur l’écoute sont moindres, ce qui les rend plus sûres. Certains croiseurs sont équipés d’un gréement fractionné, dans lequel l’étai ne va pas jusqu’à la tête de mât, mais se fixe en bas du mât. Les gréements fractionnés sont courants sur les voiliers de course et les dériveurs. La nécessité d’une bastaque est encore plus grande dans les gréements fractionnés. La bastaque supérieure a la même fonction que le pataras dans un gréement en tête de mât : elle maintient le mât en l’air. Cependant, ils sont assez difficiles à régler et nécessitent souvent des ajustements pour s’adapter aux différentes conditions de vent et aux changements de voile.

Différence entre gréement en tête de mât et gréement fractionné

Conception

– Un gréement en tête de mât peut être considéré comme une façon plus traditionnelle de gréer un bateau. Le gréement en tête de mât d’un voilier comprend l’étai, le pataras et les galhaubans, tous attachés au sommet du mât (la tête de mât). Dans un gréement fractionné, l’étai n’est pas fixé en tête de mât mais en bas du mât. Les haubans du mât sont quelque peu déplacés vers le haut, mais l’étai reste bien en dessous de la tête de mât.

Flèche

– Un foc est une voile d’avant triangulaire portée à l’avant du mât pour augmenter la surface de voilure et pour améliorer l’aérodynamisme des voiles. Il se monte sur l’étai entre la proue et la tête de mât. Le foc est plus grand dans un gréement en tête de mât et comme il n’y a pas de mât devant lui pour provoquer des turbulences, il est considéré comme plus efficace. Le foc d’un gréement fractionné ne remonte pas jusqu’au mât et est légèrement plus petit. Cette configuration est optimisée pour la navigation au près.

Voile d’avant

– Les gréements en tête de mât ont des voiles d’avant plus grandes et plus nombreuses, et des grand-voiles plus petites, offrant la meilleure sécurité de gréement qui soit. La configuration standard de la tête de mât offre une géométrie sûre et équilibrée qui aide à résister aux charges imposées au mât. Les gréements fractionnés, quant à eux, ont des voiles d’avant plus petites et des grand-voiles plus grandes que les gréements en tête de mât, ce qui les rend plus faciles à manœuvrer pour un petit équipage. Comme ils sont plus petits, ils peuvent être pris plus tard dans les ris et s’établissent donc mieux dans un coup de vent.

Accorder

– Les gréements en tête de mât sont stables et relativement faciles à régler ; ils sont simples et très fiables. Cette configuration offre une géométrie sûre et équilibrée pour résister aux charges exercées sur le mât. Les gréements fractionnés, en revanche, sont assez difficiles à régler et nécessitent souvent des réglages pour s’adapter aux différentes conditions de vent et aux changements de voile.

Résumé

Les gréements en tête de mât fonctionnent bien au près et au reaching, mais au fur et à mesure que les bateaux s’éloignent du vent, la petite grand-voile devient un inconvénient de plus en plus important. La grand-voile relativement modeste rend le bateau facile à manœuvrer. En outre, ils sont stables et faciles à régler, et leur fiabilité est reconnue. Les gréements fractionnés ont l’avantage d’avoir des voiles d’avant beaucoup plus maniables. Les grandes voiles sont généralement plus grandes que leurs homologues en tête de mât. Les grandes voiles sont plus faciles à manier que les génois, car la bôme contrôle le pied. Elles sont également plus efficaces pour la prise de ris. Les gréements fractionnés sont souvent utilisés sur des croiseurs ou des cruisers-racers orientés vers la performance.

Pourquoi le gréement fractionné est-il meilleur ?

Les grandes voiles sont généralement plus grandes que leurs sœurs en tête de mât, et elles sont plus faciles à gérer que les génois car le pied est contrôlé par la bôme. Cela permet au mât de se plier plus facilement, ce qui est idéal pour naviguer au près.

Qu’est-ce qu’un ketch en tête de mât ?

C’est un voilier à deux mâts, dont le grand mât est plus grand que le mât arrière ou le mât d’artimon, généralement dans un bateau de 40 pieds ou plus.