Nous passons près d’un tiers de notre vie à dormir. Or, des recherches et des études suggèrent que nous avons besoin d’au moins sept bonnes heures de sommeil nocturne pour nous sentir frais et dispos le matin. Un sommeil sain et réparateur est bénéfique à la fois pour le corps et pour l’esprit. Mais notre compréhension des bienfaits du sommeil a considérablement progressé au fil des ans. Dans les années 1950, une étude sur les habitudes de sommeil menée par Nathaniel Kleitman, physiologiste à l’université de Chicago, a abouti à une découverte fascinante qui suggère que le sommeil n’est pas un état de coma, mais plutôt une période de changements cycliques réguliers.
Le cycle normal du sommeil se compose de deux phases : le sommeil à mouvements oculaires non rapides (NREM) et le sommeil à mouvements oculaires rapides (REM). Ensemble, ces deux stades forment un cycle de sommeil complet. Le sommeil NREM, également connu sous le nom de sommeil lent, est un stade de sommeil sans rêve qui survient en premier et progresse dans un ordre fixe, notre corps passant d’un sommeil léger à un sommeil profond en quatre étapes. Le sommeil paradoxal, souvent appelé cinquième stade d’un cycle de sommeil, est généralement associé aux rêves et se caractérise par le mouvement rapide des yeux. Cependant, les rêves peuvent également survenir pendant le sommeil NREM.
Qu’est-ce que le sommeil profond ?
Pendant le sommeil profond, l’activité électrique du cerveau ralentit et les ondes cérébrales passent d’un rythme d’éveil rapide à des ondes lentes de grande amplitude à mesure que le sommeil s’approfondit. Le corps semble entrer dans un état d’hibernation alors que le système physiologique se met en veilleuse. Le sommeil profond correspond essentiellement au stade 3 du cycle de sommeil NREM, qui se caractérise par un EEG affichant des ondes lentes de grande amplitude. Notre corps entre dans cette phase entre une demi-heure et une heure environ après l’endormissement. Il est suivi par le stade 4 du sommeil NREM, considéré comme le stade de sommeil le plus profond, au cours duquel les ondes cérébrales ralentissent de manière significative, ce qui indique une synchronisation marquée.
Les changements physiologiques associés au sommeil profond comprennent une diminution du tonus musculaire, une baisse du rythme cardiaque et de la pression artérielle, un ralentissement de la respiration et une diminution du métabolisme corporel. C’est à ce stade que nos yeux et nos muscles commencent à se détendre, les yeux se mettant à rouler lentement jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent au stade 4 du sommeil profond, les yeux étant tournés vers le haut. Ce stade est très important pour nos fonctions corporelles, car le corps commence à se guérir en remplaçant les cellules, en réparant les tissus musculaires et en activant le système immunitaire. Il n’y a généralement pas de rêves à ce stade. Mais environ une heure et demie plus tard, la situation change et notre corps entre dans la phase de sommeil paradoxal.
Qu’est-ce que le sommeil à mouvements oculaires rapides (REM) ?
Le sommeil paradoxal, abréviation de « rapid eye movement », est souvent considéré comme le stade 5 du cycle du sommeil. Il se caractérise par un EEG présentant une fréquence élevée et une faible amplitude, c’est-à-dire un schéma désynchronisé observé à l’état d’éveil. Le sommeil paradoxal est donc également appelé « sommeil à ondes rapides » ou « sommeil désynchronisé », car les systèmes de notre corps passent à la vitesse supérieure, à l’exception des principaux muscles qui contrôlent les mouvements. Comme son nom l’indique, les iris se déplacent rapidement dans diverses directions, ce qui produit le plus grand nombre et la plus grande intensité de rêves. C’est à ce moment-là, alors que notre corps entre dans un état de paralysie temporaire, que l’esprit crée les hallucinations que nous appelons les rêves.
Le sommeil paradoxal se caractérise par des rafales de mouvements conjugués des yeux, des irrégularités de la respiration et du rythme cardiaque, une réduction du tonus musculaire et des contractions des muscles des membres, en particulier du visage, des bras et des jambes. Les muscles de l’oreille moyenne s’activent pendant le sommeil paradoxal, alors que le corps et le cerveau subissent une pléthore de changements. En outre, il est plus difficile de se réveiller du sommeil paradoxal. Cependant, si un individu se réveille du sommeil paradoxal, il commence immédiatement à ressentir un sentiment de vigilance et est conscient de son environnement.
Différence entre sommeil paradoxal et sommeil profond
Stade de sommeil dans le sommeil paradoxal et le sommeil profond
– Le sommeil profond est le stade 3 du cycle de sommeil NREM qui se caractérise par un EEG présentant des ondes lentes de grande amplitude. Subjectivement, le corps humain entre dans ce stade une demi-heure à environ une heure après s’être endormi. Pendant cette période, l’individu est complètement désengagé de l’environnement car le corps entre en hibernation. Le sommeil paradoxal est le stade 5 du cycle du sommeil, caractérisé par un EEG qui présente une fréquence élevée et une faible amplitude. Comme son nom l’indique, les iris se déplacent rapidement dans plusieurs directions, ce qui représente une phase unique du sommeil.
Changements physiologiques dans le sommeil paradoxal et le sommeil profond
– Les changements physiologiques associés au sommeil profond comprennent une diminution du tonus musculaire, une baisse du rythme cardiaque et de la pression artérielle, un ralentissement de la respiration et une diminution du métabolisme corporel. Contrairement au sommeil paradoxal, le sommeil profond est le moment où l’activité électrique de notre cerveau ralentit considérablement. Le sommeil paradoxal se caractérise par des rafales de mouvements conjugués des yeux, des irrégularités de la respiration et du rythme cardiaque, une réduction du tonus musculaire et des contractions des muscles des membres, en particulier du visage, des bras et des jambes.
Résumé
En résumé, le sommeil profond est le stade 3 du cycle de sommeil non paradoxal, immédiatement suivi par le stade 4 du sommeil paradoxal, considéré comme le stade de sommeil le plus profond, au cours duquel les ondes cérébrales ralentissent de manière significative, entraînant une réduction progressive de l’état de conscience. C’est à ce moment-là que nos yeux et nos muscles commencent à se détendre, le corps commençant à se guérir. Le sommeil paradoxal, souvent appelé l’état de rêve, est immédiatement suivi par le sommeil non paradoxal et l’individu se trouve dans l’état de sommeil dur et ne réagit pas du tout à l’environnement.