Différence entre l’immunité collective et l’immunité passive

L’immunité désigne la capacité du corps humain à lutter contre une maladie infectieuse ou une infection. Il s’agit d’une sorte de protection contre les agents pathogènes étrangers, conférée soit par la réponse immunitaire corporelle générée par l’immunisation, soit par une infection antérieure ou d’autres facteurs immunologiques. Un individu développe une immunité contre une infection ou une maladie spécifique de différentes manières. Nous parlerons ici de deux types d’immunité : l’immunité collective et l’immunité passive.

Qu’est-ce que l’immunité collective ?

L’immunité collective est un état de protection d’un groupe ou d’une communauté contre la propagation ultérieure d’une maladie infectieuse. Lorsqu’une grande partie de la population développe une résistance à l’infection pour une raison autre qu’une exposition ou une immunisation préalable, la chaîne de propagation de la maladie ou de l’infection est rompue. À ce stade, on peut dire que l’infection a très peu de chances de se propager car un grand nombre de personnes ont atteint le stade de « l’immunité collective ». Même si chaque individu n’est pas immunisé, le groupe ou « troupeau » est protégé, ce qui rend difficile la propagation de l’infection. Par exemple, si 70 % de la population développe une immunité contre une infection, trois ou quatre personnes sur cinq qui rencontrent une personne infectée ne pourront plus propager l’infection, ce qui la maintient sous contrôle. Il n’est pas nécessaire d’atteindre une immunité collective de 100 % pour contenir une maladie.

Qu’est-ce que l’immunité passive ?

L’immunité passive est une forme indirecte de protection contre une maladie, mais au lieu de bénéficier de son propre système immunitaire, on acquiert l’immunité grâce aux anticorps de quelqu’un d’autre. Le corps humain développe automatiquement des anticorps contre un agent pathogène grâce à l’immunité active acquise naturellement. Mais dans certains cas, le corps d’un individu ne produit pas ses propres anticorps mais dépend d’anticorps prêts à l’emploi. On parle alors d’immunité passive, car le système immunitaire du receveur ne joue aucun rôle actif dans la lutte contre l’agent pathogène. L’immunité passive peut être classée en deux catégories : naturelle et artificielle. L’immunité passive naturelle est acquise lorsque le fœtus reçoit des anticorps de sa mère à travers le placenta. Après la naissance, le nouveau-né reçoit des anticorps maternels par le biais du colostrum et du lait maternel. L’immunité passive induite artificiellement est acquise par l’injection d’anticorps prêts à l’emploi, tels que les gammaglobulines ou les antisérums.

Différence entre l’immunité collective et l’immunité passive

Signification

– L’immunité collective décrit un état d’immunité acquis lorsqu’une fraction significative de la population développe une résistance à une infection pour une raison autre qu’une exposition ou une immunisation préalable, et qui rompt la chaîne de propagation ultérieure de l’infection. À ce stade, il est très peu probable que l’infection se propage, car un nombre important de personnes ont atteint le stade de « l’immunité collective ». L’immunité passive est un autre type d’immunité acquise lorsque le système immunitaire d’une personne ne joue aucun rôle actif dans la lutte contre l’agent pathogène, mais qu’elle reçoit les anticorps d’une autre personne.

État

– L’immunité passive est un type d’immunité différent qui fournit une protection immédiate grâce à des anticorps prêtés et il n’y a pas de réponse secondaire. La protection offerte est de courte durée et le receveur n’en bénéficiera que tant que les anticorps resteront dans les fluides corporels. L’immunité passive peut être acquise naturellement ou induite artificiellement. L’immunité collective est un concept clé de la lutte contre les épidémies, selon lequel il suffit qu’une fraction de la population soit immunisée contre une maladie infectieuse pour que la maladie ne se propage plus.

Méthode

– L’immunité collective peut être obtenue par la vaccination de masse, car c’est encore le moyen le plus fiable d’atteindre cet état de protection. La vaccination généralisée est une mesure préventive contre la propagation de la maladie infectieuse, protégeant ainsi les individus sensibles de l’infection. Toutefois, le pourcentage de la population à vacciner diffère pour chaque maladie infectieuse et n’est pas toujours possible, en particulier dans le cas du nouveau coronavirus. L’infection de masse est un autre moyen d’obtenir l’immunité collective.

L’immunité passive, quant à elle, peut être obtenue naturellement de la mère à l’enfant par le biais du placenta et du lait maternel ou du colostrum. L’immunité passive peut également être induite artificiellement par l’injection d’anticorps prêts à l’emploi, tels que les gammaglobulines ou les antisérums.

Résumé de l’immunité collective par rapport à l’immunité passive

L’immunité qu’une personne acquiert au fil du temps est appelée immunité acquise. L’immunité passive est différente : au lieu de dépendre de son propre système immunitaire, une personne dépend des anticorps prêtés par quelqu’un d’autre. Dans l’immunité passive, le système immunitaire du receveur ne joue aucun rôle actif dans la lutte contre l’agent pathogène et il n’y a donc pas de période de latence. Les résultats sont presque immédiats, mais les effets sont de courte durée et ils sont également moins efficaces que l’immunisation active. L’immunité passive peut être obtenue naturellement par la transmission de la mère à son nouveau-né, ou induite artificiellement lorsque les anticorps d’un individu sain sont transférés à un individu non immunisé par le biais d’injections. L’immunité collective, quant à elle, est un état dans lequel la transmission d’une maladie infectieuse d’homme à homme est hautement improbable parce qu’une fraction importante de la population est immunisée.