Chaque transaction commerciale est confrontée à un risque faible, moyen ou élevé qui doit être atténué par des contrôles internes. Un risque peut être défini comme la probabilité qu’une omission, une erreur ou un événement inattendu entraîne une perte financière. Alors que les autorités exigent de toutes les sociétés cotées en bourse qu’elles fournissent les informations pertinentes et correctes concernant la situation actuelle et future de l’entreprise, un auditeur peut, dans certains cas, émettre des opinions incorrectes sur les états financiers d’une entreprise. Ces risques sont classés en trois catégories : les risques inhérents, les risques de contrôle et les risques de détection.
Qu’est-ce que le risque inhérent ?
Il s’agit d’une inexactitude significative résultant d’une omission ou d’une erreur dans les états financiers, due à des facteurs autres que la défaillance du contrôle. Le risque inhérent est normalement plus élevé lorsqu’un degré élevé d’estimation ou de jugement est impliqué.
Les risques inhérents peuvent être accrus en raison des facteurs suivants
Le risque inhérent représente le pire scénario en matière de risques d’audit, car il montre que tous les contrôles internes mis en place ont échoué.
Qu’est-ce que le risque de contrôle ?
Il s’agit d’un risque causé par l’inexactitude des états financiers découlant de défaillances dans les contrôles internes d’une entreprise. Une défaillance majeure des contrôles internes peut amener les organisations à déclarer des bénéfices alors que les pertes ne sont pas documentées. Bien qu’il soit difficile pour une entreprise de maintenir un système de contrôle interne entièrement fonctionnel, la direction d’une organisation est responsable du maintien, de la conception et de la mise en œuvre d’un système. Il est donc essentiel de procéder à un examen périodique des systèmes de contrôle interne.
Les risques de contrôle peuvent augmenter dans une organisation en raison de. ;
- Absence de séparation des tâches entre les différents membres du personnel.
- Défaut de vérification des documents et des transactions
- Processus de sélection des fournisseurs non transparent
- Non-implication de la direction dans l’approbation des documents
Similitudes entre le risque inhérent et le risque de contrôle
- Les deux sont utilisés pour gérer le risque d’une mission d’audit
Différences entre le risque inhérent et le risque de contrôle
Définition
Les risques inhérents font référence à une anomalie significative résultant d’une omission ou d’une erreur dans les états financiers, due à des facteurs autres que la défaillance du contrôle. D’autre part, le risque de contrôle est un risque causé par l’inexactitude des états financiers qui découle de défaillances dans les contrôles internes d’une entreprise.
Nature
Si le risque inhérent est inévitable, le risque de contrôle peut être évité grâce à la mise en œuvre d’un contrôle interne efficace.
Résumé du risque inhérent par rapport au risque de contrôle
Les risques inhérents font référence à une inexactitude matérielle résultant d’une omission ou d’une erreur dans les états financiers, due à des facteurs autres que la défaillance du contrôle. D’autre part, le risque de contrôle fait référence à un risque causé par l’inexactitude des états financiers qui découle de défaillances dans les contrôles internes d’une entreprise. Malgré les différences, les deux sont utilisés pour gérer le risque d’une mission d’audit.