LDAP et base de données
Lightweight Directory Access Protocol (également connu sous le nom de LDAP) est un protocole d’application. Ce protocole est utilisé spécifiquement pour l’interrogation et la modification des données. Pour ce faire, il utilise des services d’annuaire – c’est-à-dire un système logiciel qui stocke, organise et donne accès aux informations contenues dans un annuaire – fonctionnant via un réseau TCP/IP. La fonction principale d’un annuaire est d’agir comme un ensemble d’objets avec des attributs organisés logiquement et hiérarchiquement, comme l’annuaire téléphonique.
Une base de données est simplement une collection de données qui a une ou plusieurs utilisations. Il existe plusieurs façons de classer une base de données. L’une des plus courantes consiste à classer les données en fonction du type de contenu répertorié – par exemple, bibliographique, texte intégral, numérique ou image. Une autre façon de classer une base de données consiste à examiner les modèles de base de données ou les architectures de base de données. Pour ce faire, un logiciel spécifique organise les données de la base en fonction de ce modèle de base de données. Le modèle de base de données le plus courant est le modèle relationnel, qui est un modèle de base de données basé sur une logique prédicative de premier ordre.
Une session LDAP est initiée par un client. Pour ce faire, il se connecte à un serveur LDAP – ce serveur est connu sous le nom de Directory System Agent (ou DSA). Il se trouve par défaut sur le port TCP 389. Une fois que le client s’est connecté au serveur LDAP, il envoie une demande d’opération à ce serveur et, en retour, le serveur envoie une réponse (ou un certain nombre de réponses). Le client ne doit toutefois pas attendre une réponse pour envoyer la demande suivante, sauf dans certains cas. Le serveur peut, à l’inverse, envoyer les réponses dans n’importe quel ordre. Le serveur est également capable d’envoyer des « notifications non sollicitées », c’est-à-dire des réponses qui ne sont pas des réponses à une requête (avant que la connexion ne se termine, par exemple).
Il existe plusieurs architectures de bases de données et, en fait, de nombreuses bases de données utilisent une combinaison de stratégies pour fonctionner. Les bases de données sont composées de « conteneurs » logiciels. Ces conteneurs sont conçus spécifiquement pour collecter et stocker des informations afin de permettre aux utilisateurs de récupérer, d’ajouter, de mettre à jour ou de supprimer ces informations automatiquement. Les programmes de base de données sont spécialement conçus pour permettre aux utilisateurs d’ajouter ou de supprimer toute information nécessaire. Les bases de données ont généralement une structure tabulaire, c’est-à-dire qu’elles sont constituées de lignes et de colonnes.
Résumé :
1. LDAP est un protocole d’application qui permet d’interroger et de modifier des données en utilisant des services d’annuaire ; une base de données est un ensemble de données ayant une ou plusieurs utilisations.
2. Les sessions LDAP sont créées par des clients qui se connectent au serveur LDAP ; il existe différentes architectures de bases de données que de nombreuses bases de données utilisent de concert les unes avec les autres.