L’anxiété facilitatrice et l’anxiété débilitante impliquent toutes deux des facteurs de stress, des sentiments d’appréhension et l’interprétation des expériences. Une étude sur les antécédents de l’anxiété de compétition facilitatrice et débilitante a conclu que la préparation à la compétition était l’antécédent le plus fréquemment identifié. Les participants à l’étude ont interprété leur anxiété comme facilitant ou débilitant leur performance en fonction de leur degré de préparation.
Plus précisément, l’anxiété facilitatrice considère les facteurs de stress comme des défis et favorise la performance. En revanche, l’anxiété débilitante considère les facteurs de stress comme des menaces et nuit à la performance. Les discussions suivantes permettent d’approfondir ces différences.
Qu’est-ce que l’anxiété facilitatrice ?
L’anxiété facilitatrice favorise la performance (American Psychological Association, 2020). C’est le niveau d’anxiété qui est perçu comme motivant. Les personnes souffrant de ce type d’anxiété interprètent les facteurs de stress comme des défis plutôt que comme des menaces. Par exemple, il a été constaté que le fait de percevoir l’anxiété comme facilitatrice était positivement associé aux résultats scolaires et négativement associé à l’épuisement émotionnel (Strack & Esteves, 2014). Une étude connexe a conclu que les étudiants qui ressentaient une anxiété facilitante lors des tests étaient en mesure d’obtenir des notes moyennes plus élevées (Kader, 2016). En ce qui concerne les performances sportives, une étude sur les prédispositions à éprouver de l’anxiété débilitante et facilitante a conclu que les sportifs de haut niveau ont tendance à interpréter l’anxiété comme facilitante. En outre, les niveaux d’intensité de l’anxiété se sont avérés plus faibles chez ceux qui considéraient l’expérience comme facilitante plutôt que débilitante (Jones, Hanton et Swain, 1994).
Il est donc suggéré qu’il est bénéfique de qualifier l’anxiété de facilitatrice. Lorsque la situation est jugée bénéfique pour la préparation mentale et la performance, les individus peuvent avoir un sentiment de contrôle. De cette manière, les participants peuvent être en mesure de mieux gérer leur anxiété et d’atteindre leurs objectifs.
Qu’est-ce que l’anxiété débilitante ?
L’anxiété débilitante nuit à la performance (American Psychological Association, 2020). Il s’agit du niveau d’anxiété perçu comme menaçant. Une étude a montré que le fait de percevoir l’anxiété comme débilitante est associé à l’épuisement émotionnel (Strack & Esteves, 2014). Une étude similaire a révélé que les étudiants qui éprouvaient une anxiété débilitante lors d’un test avaient des notes moyennes inférieures pour le semestre (Kader, 2016). En ce qui concerne les performances sportives, l’intensité des niveaux d’anxiété était plus élevée chez les personnes qui considéraient leur expérience comme débilitante que chez celles qui interprétaient leur situation comme facilitante (Jones, Hanton et Swain, 1994).
Les personnes souffrant de ce type d’anxiété sont dans un état d’inquiétude et/ou de peur car elles interprètent les facteurs de stress comme des menaces. En raison de ce sentiment de malaise, l’individu ne peut pas fonctionner efficacement dans une certaine situation. L’anxiété débilitante se caractérise souvent par l’évitement des tâches. Par exemple, un candidat qui interprète l’entretien d’embauche comme une menace ne s’est pas présenté à son rendez-vous.
Différence entre l’anxiété facilitatrice et l’anxiété débilitante
Définition
L’anxiété facilitatrice favorise la performance. C’est le niveau d’anxiété qui est perçu comme motivant. En revanche, l’anxiété débilitante interfère avec la performance. Il s’agit du niveau d’anxiété perçu comme menaçant ou émotionnellement épuisant (American Psychological Association, 2020).
Interprétation des facteurs de stress
Les personnes souffrant d’anxiété facilitatrice interprètent les facteurs de stress comme des défis et non comme des menaces. Au contraire, les personnes souffrant d’anxiété débilitante considèrent les facteurs de stress comme des menaces et non comme des défis.
Performance académique
Une étude menée par Strack et Esteves (2014) a révélé que la perception de l’anxiété comme facilitatrice était positivement associée aux résultats scolaires. Cela peut donc signifier que le fait de percevoir l’anxiété comme débilitante est associé à un faible niveau de performance académique. En outre, une étude connexe a conclu que les étudiants qui ressentaient une anxiété facilitante lors des tests étaient en mesure d’obtenir des notes moyennes plus élevées, tandis que ceux qui ressentaient une anxiété débilitante lors des tests obtenaient des notes moyennes plus faibles pour le semestre (Kader, 2016).
Performance sportive
Une étude sur les prédispositions à éprouver de l’anxiété débilitante et facilitante dans les performances sportives a conclu que les sportifs de haut niveau ont tendance à interpréter l’anxiété comme facilitante. En outre, les niveaux d’intensité de l’anxiété se sont avérés plus faibles chez les nageurs qui considéraient l’expérience comme facilitante plutôt que débilitante (Jones, Hanton, & Swain, 1994).
Attitude à l’égard des tâches
L’anxiété facilitatrice est souvent illustrée par l’accomplissement des tâches, tandis que l’anxiété débilitante est souvent caractérisée par l’évitement des tâches.
Anxiété facilitatrice vs anxiété débilitante
Résumé
- L’anxiété facilitatrice considère les facteurs de stress comme des défis et favorise la performance.
- L’anxiété débilitante considère les facteurs de stress comme des menaces et nuit à la performance.
- Les chercheurs ont découvert que l’anxiété facilitatrice augmente les performances scolaires.
- Les études montrent que l’anxiété débilitante est associée aux personnes qui ne sont pas des élites.
- La préparation à la compétition est l’antécédent le plus fréquemment identifié en ce qui concerne l’anxiété compétitive facilitatrice et débilitante.
- L’anxiété facilitatrice et l’anxiété débilitante impliquent toutes deux des facteurs de stress, des sentiments d’appréhension et l’interprétation des expériences.