SLA et SEP
La SLA et la SEP sont toutes deux des maladies qui affectent le cerveau et la moelle épinière. Il est toutefois essentiel de faire la distinction entre les deux, car cela facilitera le traitement de l’une ou l’autre maladie. La SLA est connue sous le nom médical de sclérose latérale amyotrophique. Les dommages causés par la sclérose latérale amyotrophique sont le résultat d’une atteinte de la colonne vertébrale par le système immunitaire de l’organisme, entraînant une paralysie. Cette maladie est également appelée maladie auto-immune. Le système immunitaire du patient attaque les tissus normaux de la colonne vertébrale, provoquant une dégénérescence des muscles et entraînant une perte de mouvement et d’équilibre. La SLA, quant à elle, est causée par la lente dégradation des cellules nerveuses appelées motoneurones. Ces neurones sont les cellules qui contrôlent les mouvements des différentes parties du corps. La SLA est également appelée maladie de Lou Gehrig.
Les symptômes de ces deux maladies sont également différents, en particulier dans les premiers stades. Les premiers symptômes de la sclérose en plaques chez un patient sont l’engourdissement, l’ataxie, la vision floue et le manque d’équilibre lors de la marche ou des déplacements. Dans le cas de la SLA, les premières indications sont des difficultés à avaler, des problèmes respiratoires et une faiblesse musculaire. La rareté de la SLA constitue également une différence majeure entre les deux. Seuls quelque 30 000 Américains ont été touchés par la SLA, alors que les États-Unis comptent environ 500 000 cas de sclérose en plaques.
Il existe trois sous-types de SLA. Le premier est l’atrophie musculaire progressive qui affecte les neurones moteurs inférieurs. Les deux autres sont la sclérose latérale primaire et la paralysie bulbaire progressive. Le premier sous-type s’attaque aux neurones supérieurs, tandis que le second s’attaque aux muscles bulbaires du corps. Il n’existe pas de sous-classification de la SEP. Cependant, on distingue généralement quatre présentations ou stades de la maladie. Il s’agit de la forme rémittente récurrente, de la forme progressive primaire, de la forme progressive secondaire et de la forme progressive récurrente.
L’espérance de vie d’une personne atteinte de SLA est généralement de deux à six ans à compter de la date du diagnostic. Dans de rares cas, le patient peut survivre jusqu’à vingt ans. Les personnes atteintes de sclérose en plaques peuvent avoir une espérance de vie normale à condition de bénéficier de soins et de traitements appropriés. En général, ces maladies dégénératives sont incurables. Toutefois, certains traitements peuvent être administrés pour soulager l’inconfort d’un patient chez qui la maladie a été diagnostiquée.
Résumé :
1. La SLA est connue sous le nom de maladie de Lou Gehrig et la SEP est également connue sous le nom de maladie auto-immune.
2. La sclérose en plaques provoque des lésions lorsque le système immunitaire humain attaque les tissus normaux du cerveau et de la colonne vertébrale, tandis que la SLA attaque les neurones moteurs qui envoient des signaux de mouvement à d’autres parties du corps.
3. La SLA est classée en trois sous-types différents, tandis que la sclérose en plaques se caractérise par quatre stades de la maladie.
4. Un patient atteint de SLA peut vivre jusqu’à cinq à vingt ans après le diagnostic, tandis qu’un patient atteint de sclérose en plaques a une espérance de vie normale.