Qu’est-ce que la conservation in situ ?
La conservation in situ est une conservation qui a lieu sur place. L’objectif principal de ce type de conservation est de préserver les zones naturelles des organismes et de maintenir leur nombre. Ce type de conservation comprend la désignation, la gestion et la supervision des taxons cibles à l’endroit où ils sont présents.
Cette méthode est bénéfique pour la conservation des organismes sauvages et du matériel de reproduction animale dans les fermes. Cette méthode est considérée comme plus dynamique car elle est mise en œuvre dans l’habitat naturel lui-même.
Ce type de conservation se divise en trois catégories :
- Conservation des zones protégées
- Conservation des jardins familiaux
- Conservation à la ferme
La conservation in situ est une merveilleuse méthode pour protéger une espèce animale ou végétale menacée dans sa zone naturelle, soit en sauvegardant l’habitat lui-même, soit en protégeant l’espèce des prédateurs.
Elle contribue à la conservation de la biodiversité agricole (agriculteurs qui utilisent des pratiques agricoles inhabituelles).
Par exemple, la biosphère de Nilgiri en Inde (Jackson, 2007).
Avantages de la conservation in situ
- Elle permet de rétablir les populations dans l’habitat où leurs caractéristiques distinctes se sont développées.
- Cette méthode assure non seulement la multiplication des espèces, mais aussi le processus d’évolution et d’adaptation.
- Il s’agit d’une méthode peu coûteuse et pratique de conservation de la diversité biologique.
Qu’est-ce que la conservation ex situ ?
La conservation ex situ est une conservation qui a lieu hors site. Dans cette méthode de conservation de la diversité biologique, l’échantillonnage, le déplacement, le stockage et la préservation des taxons cibles sont effectués en dehors de l’habitat naturel des organismes.
Cette méthode est plus statique et convient parfaitement à la conservation de plusieurs cultures et de leurs variétés sauvages. Les diverses méthodes utilisées comprennent le stockage in vitro, le stockage de l’ADN, les banques de semences, le stockage du pollen, etc.
Parmi les exemples de conservation ex situ, citons le rhinocéros à une corne et le michelia doré. Les parcs botaniques et les zoos sont considérés comme les méthodes les plus conventionnelles de conservation ex situ (Hamilton, 1994).
Techniques pour l’inclusion des plantes :
- Culture de tissus, stockage et propagation
- Banque de gènes sur le terrain
- Collections de cultures
- Inter situ
Les techniques pour les animaux comprennent :
Avantages de la conservation ex situ
- Les techniques de reproduction avancées maximiseront la probabilité de succès de la reproduction pour les espèces menacées.
- Grâce à l’intervention humaine, la santé des organismes peut être surveillée et l’assistance médicale est accessible en cas de besoin.
- Il existe plus de 150 parcs botaniques dans le monde qui protègent et conservent plus de 80 000 espèces, environ 850 zoos avec 3 000 espèces de plantes, d’animaux, de mammifères, d’amphibiens et de nombreuses banques de gènes.
- Les organismes sont bien soignés, reçoivent de la nourriture, de la sécurité, des soins médicaux et ont donc une plus grande durée de vie et une plus grande capacité de reproduction.
Figure 1. Conservation in situ et ex situ de la biodiversité (Dullo, 2010)
Différence entre la conservation in situ et ex situ
1) Définition de la conservation in situ et ex situ
Conservation in situ
Il s’agit de la conservation et de la protection des ressources génétiques des espèces végétales et animales dans leur habitat naturel.
Conservation ex situ
Il s’agit de la conservation de la diversité biologique en dehors de leurs zones naturelles, par le biais de différentes méthodes telles que l’élevage en captivité, les jardins botaniques, les zoos, les aquariums, etc.
2) Types de conservation
Conservation in situ
La conservation des espèces in situ a lieu dans leurs habitats naturels. Les opérations comprennent notamment l’enregistrement des performances, les programmes de reproduction, la gestion des écosystèmes dans les bois sacrés, les sanctuaires génétiques, les points chauds de la biodiversité, les réserves communautaires et les réserves de biosphère.
Conservation ex situ
La conservation ex situ concerne les espèces végétales et animales. La conservation des plantes comprend le stockage des graines, la conservation du pollen, la propagation artificielle des plantes et leur réintroduction dans la nature, ainsi que le stockage des pousses de plantes en situation de développement suspendu (conservation in vitro). La conservation des animaux comprend des techniques telles que le stockage des embryons animaux, le stockage à croissance lente, le stockage des ovules/semences/matériel génétique appelé ADN, les programmes de réintroduction, la banque cryogénique, la banque de germoplasme ou les programmes d’élevage en captivité au moyen de pools génétiques et de parcs à bestiaux.
3) Avantages de la conservation in situ et ex situ
Conservation in situ
- Il ne s’agit pas de retirer des espèces de leurs écosystèmes naturels.
- Elle n’est pas aussi perturbatrice que la conservation ex situ, c’est-à-dire que l’intégrité écologique est maintenue.
- Elle implique la protection de populations plus importantes et la conservation des organismes et de leur habitat dans son ensemble.
- Les organismes/espèces ont la possibilité d’évoluer.
- Permet et facilite les études scientifiques de la région.
Conservation ex situ
- Elle implique la protection des espèces contre les menaces extérieures telles que la prédation et le braconnage.
- Des processus d’élevage sélectif sont mis en place.
- Il s’agit de réintroduire plusieurs organismes qui ont quitté leur habitat naturel.
- Il est possible d’obtenir une amélioration de la qualité des descendants
4) Inconvénients de la conservation in situ et ex situ
Conservation in situ
Conservation ex situ
- Elle ne peut être envisagée que pour quelques types d’espèces.
- En raison de l’interférence humaine, les espèces rares restent menacées.
- Le métissage
- Hybridation
- Les espèces en captivité présentent des divergences génétiques.
- Faible taux de germination.
- Méthode de conservation coûteuse.
- Dommages causés aux semences par des parasites.
5) Mobilité de la conservation in situ et ex situ
Conservation in situ
La conservation in situ offre une plus grande mobilité à l’espèce animale sauvegardée dans son habitat.
Conservation ex situ
La conservation ex situ offre moins de mobilité aux organismes en raison d’un habitat ou d’une zone relativement plus petits que l’in situ.
6) Exemples de conservation in situ et ex situ
Conservation in situ
Parcs nationaux, forêts sacrées, lacs, parcs marins, réserves de biosphère, sanctuaires génétiques. Par exemple pour les rhododendrons.
Conservation ex situ
Élevage en captivité, zoo, banques de gènes, banques de sperme et d’ovules, transfert d’animaux, banques de semences, aquarium, fécondation in vitro, cryoconservation, culture de tissus, safaris. Par exemple, les jardins botaniques comme Kew à Londres
Résumé de la conservation in situ et ex situ
Les points de différence entre la conservation in situ et la conservation ex situ sont résumés ci-dessous :