Il y a plus d’une façon d’accomplir une tâche et cela vaut aussi pour le développement de logiciels. Un développeur doit prendre des centaines de décisions et adopter différentes approches tout au long du processus. L’une des toutes premières décisions qu’il doit prendre est de choisir la bonne méthodologie de développement. Agile et Waterfall sont les deux méthodologies les plus courantes et les plus fiables pour le développement de logiciels. Elles ont toutes deux le même objectif, à savoir trouver la meilleure approche possible pour mener à bien le projet en un minimum de temps, mais elles y parviennent de manière très différente. Les deux approches ont été utilisées pour mettre en œuvre des projets ERP (Enterprise Resource Planning) à grande échelle depuis un certain temps déjà. Bien qu’elles soient les deux faces d’une même pièce, elles ont leur part de différences.
Qu’est-ce que l’Agile ?
Agile est l’une des principales méthodologies de développement de logiciels qui suit une approche incrémentale dans l’accomplissement des tâches. L’idée est de livrer des produits plus rapidement en utilisant des implémentations ERP tout en préservant l’intégrité de la méthodologie. Il s’agit d’une méthodologie de projet dérivée de la pensée allégée, où les exigences et les solutions progressent grâce à une collaboration collective entre les équipes et les utilisateurs finaux. Il s’agit d’une approche moderne du développement qui met l’accent sur l’apprentissage adaptatif, la livraison incrémentale, le développement évolutif et l’itération continue. Elle permet d’apporter des modifications au cours du cycle de développement, ce qui offre une certaine souplesse pour superviser l’avancement du projet, réduisant ainsi le risque d’échec.
Qu’est-ce que la cascade ?
La chute d’eau est une approche traditionnelle du développement, axée sur le plan, qui suit un processus de conception séquentiel parfois rigide. Le cycle de développement est divisé en une série d’événements allant de la documentation des besoins à la livraison du produit. Les développeurs ne sont autorisés à poursuivre qu’après avoir achevé avec succès une phase. Chaque phase doit être soigneusement examinée et approuvée par le client avant que les développeurs ne passent à la phase suivante. Contrairement à la méthode Agile, il n’est pas possible d’apporter des modifications au cours du cycle de développement, ce qui rend presque difficile l’annulation du code, augmentant ainsi le risque d’échec. Cependant, les progrès peuvent être facilement mesurés car les développeurs doivent créer une trace écrite pour chaque phase du cycle de développement, ce qui permet un flux de travail fluide et prévisible.
Différence entre Agile et Waterfall
1) Méthodologie de l’Agile et de la Cascade
Agile et Waterfall sont deux des principales méthodologies de développement de logiciels utilisées pour les projets ERP afin de fournir des produits de grande valeur en un minimum de temps. Cependant, malgré un objectif commun, elles utilisent des approches différentes pour mener à bien les projets. Alors que la méthode Agile suit une approche incrémentale, la méthode Waterfall utilise un processus de conception séquentiel.
2) Approche Agile et Waterfall
Les deux sont des méthodes viables utilisées dans la gestion de projet, mais de manière différente. La cascade utilise une approche traditionnelle qui peut parfois être rigide et dans laquelle l’ensemble du processus de développement est divisé en une série d’événements allant de la conception à la production. La méthode Agile, en revanche, est plus récente que la méthode Waterfall et utilise une approche incrémentale pour un développement allégé.
3) Champ d’application de l’Agile et du Waterfall
La cascade est plutôt axée sur un plan qui considère l’analyse, la conception, le codage, la mise en œuvre et les tests comme les différentes phases d’un projet de développement de logiciel. Elle fonctionne bien lorsque la portée du projet est connue à l’avance, mais elle limite les changements et donc l’adaptabilité. L’approche Agile, en tant qu’approche moderne, est ouverte aux changements, à un certain prix bien sûr, mais elle fonctionne bien lorsque la portée du projet est inconnue.
4) Processus de conception en Agile et Waterfall
La méthode Agile commence par une conception simple du projet, en commençant par de petits modules sur une période donnée. Les phases du processus de développement se déroulent en parallèle, avec des retours d’information réguliers, et un carnet de commandes est tenu à jour pour suivre l’évolution du projet. Au contraire, la cascade est un processus séquentiel qui ne surveille pas l’avancement du projet. Un développeur ne peut passer à l’étape suivante qu’après avoir terminé avec succès la première étape, car il s’agit d’une approche séquentielle.
5) La priorisation en Agile et en Waterfall
Les termes du contrat dans la méthodologie Agile permettent une réussite partielle du projet, ce qui diminue le risque d’échec. En tant qu’approche moderne, elle donne la priorité au processus sur la base de la valeur, ce qui implique que les caractéristiques importantes soient mises en œuvre en premier, réduisant ainsi le risque d’un produit inutilisable. La méthode de la chute d’eau, en revanche, repose sur l’approche du « tout ou rien » qui augmente le risque d’échec parce qu’elle limite la réussite partielle du projet.
Résumé de l’approche Agile par rapport à l’approche Waterfall
Agile et Waterfall sont les deux méthodologies de développement logiciel les plus utilisées dans les projets ERP, mais elles suivent des approches différentes pour atteindre un objectif commun, à savoir livrer le produit requis en un minimum de temps, sans bogues ni erreurs. La méthode Agile suit une approche plus incrémentale du développement de logiciels, ce qui permet de superviser les progrès tout au long du cycle de développement. La méthode Waterfall, quant à elle, procède de manière séquentielle, de la conception et de l’initiation à la mise en œuvre et à la maintenance. Les développeurs ne peuvent passer à la phase suivante qu’après avoir achevé avec succès la première phase, ce qui limite les changements et augmente le risque d’échec. La méthode agile permet d’apporter des changements au cours du cycle de développement, ce qui diminue le risque d’échec total.