La dureté de la vie et les hostilités obligent les gens à quitter leur foyer et à se rendre non seulement dans d’autres pays, mais aussi sur d’autres continents. Les migrants du Moyen-Orient, d’Afrique, de certaines régions d’Asie et d’Europe, y compris de Russie, d’Ukraine et d’autres pays de l’ancienne Union soviétique, affluent en Europe.
Le président François Hollande a déclaré que 24 000 réfugiés se trouvaient en France, dont environ 2 900 Russes et 1 700 Ukrainiens. Seul un quart d’entre eux ont reçu une décision positive, les autres ayant été refusés. Tous les réfugiés, citoyens de Syrie et d’autres pays, ont reçu des permis de séjour d’un an, mais comme les hostilités se poursuivaient, les permis des Syriens ont été prolongés.
L’année suivante, ce nombre a augmenté de près de 30 %. Près de 6 % des réfugiés demandent l’asile politique, tandis que les autres ont dû quitter leur pays en raison des guerres, de la répression et de la dureté de la vie. 43 000 personnes ont été acceptées : elles ont obtenu le statut de réfugié par les cours d’appel.
En 2022, près de 100 000 demandes de statut de réfugié ont été reçues par l’Ofpra. Parmi ceux-ci, environ 17% provenaient de personnes demandant l’asile en France.
En 2023, la situation n’a pas changé : le nombre de migrants augmente. Afin de garder la situation sous contrôle, les règles d’admission ont été renforcées.
Pour le seul mois de janvier de cette année, par exemple, le nombre de rejets accordés a augmenté de 30 % par rapport à l’année précédente. C’est pourquoi toutes les demandes sont désormais soigneusement examinées et les migrants économiques sont impitoyablement éliminés. À cette fin, de nouvelles règles d’application ont été élaborées et la durée de cette procédure a été raccourcie.
Qu’est-ce qui peut constituer un motif pour accorder le statut de réfugié à un migrant ?
La Convention de Genève a établi que le statut de réfugié peut être revendiqué par les résidents de tout État, mais il doit y avoir de bonnes raisons pour cela. Ces raisons sont la persécution organisée et la persécution par les autorités pour les raisons suivantes :
- Activité politique.
- Activités sociales.
- Croyances religieuses.
- Appartenance à l’un des groupes sociaux.
- Les différences raciales.
Mais la principale raison qui pousse les gens à émigrer est la présence d’hostilités dans leur pays d’origine. L’important est que le statut de réfugié peut être demandé non pas par une seule personne, mais par une famille réunie.
Avantages du statut de réfugié
Selon les lois démocratiques approuvées par l’Union européenne, les autorités doivent aider les personnes qui doivent émigrer de leur pays pour différentes raisons. Cela s’applique également à la France, où le statut de réfugié est soumis à certains avantages prévus par la loi française.
Pour les réfugiés en France, ils sont les suivants :
- La procédure d’obtention d’un permis de séjour et d’une autorisation de séjour est considérablement raccourcie.
- En attendant qu’une décision soit prise, une aide sociale et divers types de prestations sont fournis. Le demandeur peut suivre gratuitement des cours de français, se rendre dans des centres médicaux et utiliser gratuitement le métro, le bus et les autres transports publics (cette liste ne comprend pas les taxis).
- En raison du fait que le processus d’obtention de la citoyenneté française pour ces personnes est accéléré, il est possible d’obtenir un passeport de citoyenneté de cet État en cinq ans.
- Ce n’est pas seulement la personne qui a subi des persécutions dans son pays d’origine qui peut se déplacer en France, mais aussi sa famille.
- Les enfants réfugiés peuvent aller à l’école gratuitement.
- Chaque migrant peut demander une aide médicale si nécessaire.
- Chaque réfugié, y compris les membres de sa famille, reçoit une allocation unique de 334 USD. En outre, pour la première année de résidence en France, plus de 300 dollars sont versés chaque mois par personne.
- Tous les frais d’hébergement sont remboursés par l’État.
- Tout migrant a le droit d’obtenir un passeport français spécial pour voyager hors du pays.
Comment demander le statut de réfugié en France ?
Vous pouvez demander le statut de réfugié dans votre pays d’origine à l’ambassade de France, à la frontière ou après être entré dans le pays à l’aéroport. Il est possible de franchir la frontière de manière légale ou illégale. Cela n’a aucun effet sur votre demande, mais cela a un impact sur la suite de votre séjour dans le pays :
Ceux qui viennent légalement sont hébergés dans des hôtels et autorisés à se déplacer dans le pays.
Les migrants illégaux sont placés dans un centre ou un camp de réfugiés où sont gardés ceux qui ont franchi illégalement la frontière. Ils ne sont pas autorisés à quitter le camp.
Ils doivent apporter avec eux :
- Une preuve d’identité. Cela concerne non seulement le demandeur mais aussi la personne qui l’accompagne – épouse, enfants ou parents.
- Documents prouvant les liens familiaux avec les membres de la famille qui sont arrivés avec un réfugié.
- Documents prouvant un passage légal de la frontière – visas, billets.
- Quatre photos pour le passeport.
- Adresse où le demandeur logera (s’il y a un endroit où loger).
- Questionnaire correctement rempli.
- Demande de statut de réfugié.
Le président français Emmanuel Macron a annoncé des changements dans la politique migratoire du pays l’année prochaine. Il l’a annoncé jeudi 15 septembre, lors d’une réunion avec les préfets à l’Elysée.
« Un projet de loi sur l’asile, et donc l’immigration dans la République, sera présenté au début de l’année 2023 », a déclaré le dirigeant français.
Selon lui, les modalités actuelles d’accueil des réfugiés et des migrants sont « inefficaces et inhumaines ». Le président a attiré l’attention sur le fait que la grande majorité des étrangers se retrouvent dans les régions les plus pauvres du pays sans avoir la possibilité d’améliorer leurs conditions de vie.
Pour résoudre ce problème, M. Macron a préconisé d’optimiser les structures qui traitent les demandes d’arrivées. Il a également noté que des programmes plus efficaces devraient être développés pour permettre aux migrants d’apprendre la langue, de trouver un emploi et d’être ainsi inclus dans la société. En outre, il a été suggéré que la géographie de l’établissement soit élargie pour inclure les zones rurales.
Dans le même temps, le chef de l’État a assuré que des changements seraient apportés à la politique d’expulsion visant à lutter contre les troubles de l’ordre public.
Auparavant, le 9 juillet, des migrants sans abri ont organisé une manifestation à Paris pour demander l’accès à des logements vacants, où les autorités n’ont pas réussi à installer des réfugiés ukrainiens. Les associations de défense des droits de l’homme ont préconisé de rendre permanents les centres d’accueil temporaires inutilisés et de prévoir un espace pour les personnes vivant dans la rue.
En mars, le candidat à la présidence française Eric Zemmour a déclaré qu’un tiers des réfugiés arrivant dans le pays déguisés en réfugiés ukrainiens sont des migrants d’Afrique et du Moyen-Orient.
Le dirigeant français Emmanuel Macron a expliqué que cela était dû à l’absurdité de la politique actuelle consistant à placer les étrangers qui arrivent dans les zones les plus pauvres.
PARIS, le 15 septembre. /TASS/. Un projet de loi visant à modifier les conditions d’accueil des migrants et des réfugiés sera présenté en 2023. Le président français Emmanuel Macron l’a déclaré jeudi lors d’une réunion avec les préfets à l’Élysée, rapporte l’Agence France-Presse.
« Un projet de loi sur l’asile, et donc l’immigration sur le territoire de la République, sera présenté au début de l’année 2023 », a déclaré Macron.
Le chef de l’État a expliqué que la nécessité de présenter de nouvelles règles était due à l’absurdité de la politique actuelle, selon laquelle les étrangers en détresse qui arrivent sont placés dans les zones les plus pauvres. « Cette politique est à la fois inefficace et inhumaine. Inefficace parce que nous nous retrouvons avec plus d’immigrants illégaux que nombre de nos voisins, et inhumain parce que cette pression signifie qu’ils sont trop souvent maltraités », a-t-il déclaré.
A cet égard, Macron a préconisé de différencier les procédures de traitement des arrivées, d’accélérer le traitement des demandes et de mieux intégrer les étrangers dans la société, notamment par des formations linguistiques et professionnelles. À cette fin, il est notamment proposé d’étendre la répartition géographique des réfugiés et des migrants aux zones rurales où il y a une perte de population.
Dans le même temps, Macron a promis d' »améliorer l’efficacité des politiques d’expulsion ». Avant tout, a-t-il dit, cette pratique devrait toucher les fauteurs de troubles.